J'essaye de raviver un peu ce blog en y postant un message, au moins, par semaine. Vous l'aurez compris, mon principal probleme est que je n'ai pas grand chose a raconter ces jours-ci, si ce n'est vous proposer une forme de reader's digest de l'actualite americaine, quasi-integralement consacree a la crise. Desole, ca ne va pas vous changer beaucoup du journal de Laurence Ferrari (PPDA - R.I.P.)
La crise demarree dans le secteur financier est assez facile a resumer. Si vous vous demandez a quoi peut ressembler un "eclatement de la bulle financiere" et l'origine de cette allegorie chewing-gumesque, un petit schema resumera bien les choses (tks, Mond'1):
Consequence : comme les banques ne savent pas faire plus de profits en faisant tout simplement leur boulot, elles preferent faire des economies en me licenciant. Merci !
Mais c'est pas tout. De peur qu'elles ne mettent definitivement la cle sous la porte, le gouvernement de Sa Saintete Barack Obama leur donne des sous. Un peu plus de 180 milliards pour AIG, aux frais du contribuable. La ou ca se corse, c'est que le contribuable .. c'est moi ! Si l'Etat ne se goinfre plus a hauteur de 35% de mon salaire, chomage oblige, on se demande bien comment on va pouvoir financer tout ca. En tout, on en est a 3,000 milliards d'injectes ou en passe de l'etre.
Avantage pour le contribuable (seule categorie d'etre humain qui interesse Barack en ce moment) ... pas grand chose sauf s'il est amateur de "soccer" et de Manchester United en particulier.
Ajoutez a cela une dose de malversations (Madoff) et des compartements a la limite de la morale (putain, quelle tarte a la creme !!) en ce qui concerne les bonus ... et la societe americaine devient quasi-explosive. Non, reellement, c'est ce que je trouve le plus surprenant : que les francais descendent dans la rue ne m'etonne pas (je suis meme un chaud partisan) mais que les americains veuillent pendre les residants de Park avenue a un croc de boucher ...
Parce qu'ils souffrent les americains, et davantage encore que les francais. Ci-dessous, une file d'attente devant un "thrift shop", le Emmaus local, juste en bas de chez nous. Les magasins ferment, les restaurants aussi. Au dernier decompte, 45 millions d'americains ne disposaient d'aucune couverture medicale (dont 12 millions d'enfants) : je me demande ce qu'il peut en etre maintenant que tant de personnes ont perdu leur job et la subvention patronale pour frais medicaux qui va avec.
"Work is the curse of the drinking classes" - Oscar Wilde.
Si cette crise est la pire que les USA aient connu, cela se voit egalement dans la consommation d'alcool penserait-on. Et bah meme pas !! Pour la premiere fois de l'histoire, la consommation de biere (le "nectar de l'Amerique") est en chute de 10%. De meme pour la bijouterie et les montres (-7.5%, que fait Sarko ?), et les casinos (-8.5%). Seuls la lingerie et le cinema se portent mieux dans la crise.
Les Boune & U decident, dans ce contexte, de se satisfaire de plaisirs simples et peu onereux. Le soleil est de retour et on en profite. Par exemple en flanant dans Central Park et en visitant Little Odessa, le quartier russe de Brooklyn. Le tout est resume ci-dessous:
NYC / Brooklyn / Little Odessa - March 21st & 22nd |
Bises et bon courage a tous !!
3 comments:
merci à nicolas pour ces photos printanières. essayez la prochaine fois de vous faire prendre tous les deux cela réactulisera notre galerie. nous avons perdu 1 heure ce we et vous c'est pour quand ?
quand je dis heure c'est la part officielle car nous avons tous perdu aussi beaucoup d'autre chose depuis 6 mois.
nous pensons beaucoup à notre homme au foyer réduit aux taches ménagères pour quelques mois.
courage pour cette épreuve.
bises à ts les deux. MAM
Nous constatons avec plaisir que tu ne perds pas ton sens de l'humour (dans le texte et dans les photos) malgré la Crise.
Merci aussi pour ces photos jolies, vivantes et variées de quartiers que nous découvrons. Mention spéciale pour la photo des gratte-ciel de NYC se reflétant dans le lac de Central-Park.
Nous attendons le prochain reportage avec impatience.
Nous vous embrassons bien fort tous les deux.
L'économie me dépasse : comment la consommation de bière peut-elle baisser en temps de crise ?
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